Du 12 au 15 mai, c’est près de 1.500 montres qui vont être vendues aux enchères à Genève !
Chez Phillips, Christie’s, Sotheby’s ou encore Antiquorum, les amateurs d’horlogerie trouveront forcément leur bonheur !
Parmi toutes les montres qui figurent dans les catalogues de vente, si les exemplaires « New Old Stock » ou « mint condition », sont extrêmement prisés pour leur parfaite condition, il y a un autre détail qui enthousiasme particulièrement les amateurs de vintage : les boîtiers oxydés !



Certaines montres en or présentent parfois d’importants signes d’oxydation caractérisés par un brunissement de l’or plus ou moins foncé, allant du même jusqu’à provoquer d’étonnant reflets violet. Appelé aussi « patine de coffre », ce phénomène est en réalité une décoration naturelle de l’or qui survient lorsque le métal est privé d’oxygène. Le même phénomène s’observe d’ailleurs sur l’argent qui, lorsqu’il n’est pas au contact de l’air s’oxyde et noirci.
Si cette coloration peut faire peur au premier abord, et dérouter certains enchérisseurs, elle plaît en revanche à beaucoup d’autres, car elle donne une indication importante : la montre est probablement restée durant plusieurs années dans un coffre.
D’une certaine manière, les montres présentant cette très recherchée décoloration, « natural aiging » en anglais, sont perçues par les amoureux du vintage comme un trésor venait d’être redécouvert !
Évidement, cette patine est facilement « enlevable », toutefois, certains collectionneurs l’apprécient et préfèrent la conserver lorsqu’elle est légère, car elle donne un cachet supplémentaire à leur montre…


