
Du 13 au 17 novembre prochain, les Enchères du Domaine de Marseille proposeront plusieurs montres signées Rolex, Cartier, Hublot ou Audemars Piguet… Une occasion parfaite pour mettre en lumière ces ventes en ligne encore méconnues du grand public !
Chaque semaine, l’État français propose aux enchères des montres, des bijoux, des objets d’art, du mobilier ou des véhicules. La particularité de ces objets ? Leur provenance variée : saisies, confiscations, objets trouvés ou successions non réclamées. Les raisons qui poussent l’État à s’en séparer sont multiples, mais elles poursuivent toujours le même objectif : obtenir le meilleur prix possible pour indemniser les victimes, régulariser des impayés fiscaux ou renforcer le budget général de l’État.

#1 | Plus de 200 ans d’existence…
Historiquement, c’est à la fin du XVIIIᵉ siècle, à la suite de la Révolution, que l’État commence à vendre aux enchères des biens « nationaux ». Au XIXᵉ siècle, il multiplie et structure ces ventes. Ce n’est qu’en 2007 que la DNID (Direction nationale d’interventions domaniales) est créée, en tant que service rattaché à la Direction générale des Finances publiques.
#2 | Un positionnement inédit sur le marché...
Chaque année, ce sont près de 2 500 montres et bijoux qui sont expertisés et proposés aux enchères. Clairement, aucune maison de ventes française ne rivalise avec la DNID dans cette spécialité. Avec une commission de vente de 11 %, la DNID est l’opérateur de ventes aux enchères le plus compétitif du marché français.
#3 | Des prix hyper concurrentiels...
Au-delà des conditions de vente préférentielles, les ventes de la DNID rencontrent un vif succès auprès d’une clientèle d’acheteurs professionnels et particuliers. La raison ? Les mises à prix sont extrêmement attractives et les montres sont vendues sans prix de réserve. Il est donc possible d’acquérir une montre de luxe, ou une pièce relativement récente, à un prix parfois inférieur aux tarifs du marché.
#4 | Rolex, n°1 des ventes…
Lors de la vente organisée à Marseille, les amateurs de Rolex pourront jeter leur dévolu sur une sélection de dix montres modernes : Daytona en or rose, GMT-Master II en acier ou Yacht-Master en or blanc ! Il faut rappeler qu’avec près de 15 points de vente officiels en Provence et sur la Côte d’Azur – d’Avignon à Cannes, en passant par Marseille et Saint-Tropez –, Rolex reste l’une des marques les plus vendues dans le Sud de la France. Il n’est donc pas rare d’en retrouver sur les ventes de la DNID de Marseille.

#5 | Des pièces rares à dénicher...
Mais attention, on y trouve également des pièces de collection rarissimes, à l’image de ce modèle Piaget, édité à seulement 30 exemplaires en 2008 pour célébrer le 50ᵉ anniversaire de l’État d’Israël, qui sera présenté aux enchères par la DNID de Marseille le 13 novembre prochain. Portant le n° 1/30, cette série n’est réapparue qu’à deux reprises en vente publique : le n° 12 à Genève (Sotheby’s) et le n° 16 à Monaco (Artcurial). Si la plupart des montres sont vendues sans écrin, ni papiers ni accessoires, certaines pièces peuvent parfois être accompagnées de leur set d’origine, à l’image de cette Royal Oak 15202ST, produite en 2018, qui sera mise à prix à 12 000 €.

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